mardi 28 mars 2017

Pamphlet contre un vampire de Sophie JOMAIN






Sophie JOMAIN

Pamphlet contre un vampire













4ème de couverture :
S’il y a bien un truc qui m’agace, ce sont les romans à l’eau de rose sauce vampire. Mais qu’ont-elles, à la fin, ces amoureuses de Dracula d’opérette ? Ça ne tourne pas rond chez elles, et ça commence à bien faire ! Il est grand temps de rétablir la vérité : les vampires n’existent pas.
Comment ça, « et s’ils existent ? » ? Eh bien, s’ils existent, je m’occuperai de leur refaire le portrait, ça changera ! J’ai l’intention de jeter un pamphlet sur mon blog, un pamphlet contre les vampires. Et si, par le plus grand des hasards, un certain Hugo Rivoire, un garçon aussi mignon qu’effrayant, décide de me faire fermer mon clapet, il trouvera à qui parler ! Parfaitement ! Même si mon petit doigt me dit que je risque de le regretter…»





La littérature young adult est sympa, y a pas à dire, quand c'est écrit avec un vocabulaire de bon niveau, je n'ai aucun mal à me projeter dans un lycée avec des jeunes.

Et je dirais même que dans ces conditions j'adore les histoires de vampires, il y a un parfum de mystère et de secret.

Satine en a plus qu'assez de la lubie de sa meilleure amie Carla, cette dernière est omnibulée par les vampires.
Satine profite d'une immobilisation forcée suite à une chute de cheval, pour créer un blog et rédiger un pamphlet contre les vampires.
Mais s'opposer à un sujet dans l'air du temps est risqué...

Le personnage principal est une sacrée gonzesse, sa façon de résister au beau gosse qui lui plait est craquante et elle ne peut pas l'avouer, car c'est un de ses pires ennemis.
Malgré la guerre déclenchée, il ne se gêne pas pour la séduire.
Va-t-elle le repousser encore longtemps alors qu’elle sait qu'il est dangereux et qu'ils sont tout simplement incompatibles.

Il est parfois difficile de croire en la sincérité des gens et de leur faire confiance.
On connait tous le côté séducteur et envoûtant du vampire.
Est-il prêt à tout pour parvenir à ses fins/faims (au choix) ou est-il capable de sentiments réels?
J'ai eu l'impression d'entendre les sirènes chanter, succomber or not succomber telle est la question.

Les péripéties et les rebondissements sont nombreux et surprenants, c'est exactement ce qu'il me fallait pour me déconnecter de mon style de prédilection, soit le thriller.
Parce que trop c'est trop et que cette lecture légère est parfaite pour mieux revenir, du moins me concernant.
Il suffit de se laisser guider page après page sans réfléchir, enfin un peu quand même, car dans le dernier quart il y a un bout d'intrigue.
La couverture est attrayante, l'Atelier Mosésu sait renouveler ses propositions de lecture, je n'ai jamais été déçue à ce jour, je valide donc à 100%.








Née à Villefranche-sur-Saône, tout près de Lyon, en 1975, Sophie Jomain réside aujourd’hui dans un paisible petit village de Haute-Saône. 
Douée pour les arts plastiques et la musique, elle obtient par raison un diplôme d’une bonne école de commerce. Mais cet univers ne lui correspond vraiment pas. 
Elle commence des études d’Histoire de l’Art puis découvre l’archéologie. Passionnée, elle se consacre à l’histoire de la Gaulle gallo romaine et celtique.
Après six années de chantier archéologiques en France, la naissance d’une petite fille décide d’un long congé. 
Sophie Jomain commence ainsi à écrire Les étoiles de Noss Head, Vertige inspirée par les Highlands et plus précisément Wick où elle a séjourné.
Un roman pour adolescents et jeunes adultes dans la veine de Stephenie Meyer, Lisa Jane Smith et Carrie Jones. 



lundi 27 mars 2017

Dysfonctionnement de l'être de Gaylord KEMP








Gaylord KEMP

Dysfonctionnement de l'être











4ème de couverture : 
Le mal sommeille en chacun de nous comme un fauve endormi qu’un tout petit rien pourrait réveiller, pour le pire. C’est cet éveil, ce jaillissement de sauvagerie, cette explosion de folie, ce moment de non-retour, que les six histoires du recueil mettent en scène. Sous vos yeux, des hommes et des femmes ordinaires vont perdre le contrôle et céder à leurs instincts primaires. L’alcool, la drogue, la maladie et même l’amour apparaissent alors comme autant de facteurs aggravants de leurs désordres internes. Chaque récit fait référence à une chanson de la scène rock française et en porte le titre. Tout à la fois la fois désespérée, acide, cynique et tendre, voici donc la bande-son de vos idées noires. Prenez garde, le Dysfonctionnement de l’être vous guette peut-être, vous aussi, à votre insu. Durant plusieurs années, Gaylord Kemp a tenu un blog spécialisé dans la littérature noire. Il est également le créateur du Salon du polar de Nœux-les-Mines et des éditions Aconitum, qu’il dirige.






En lisant la 4ème de couverture je me suis dit que le sujet était intéressant et j'ai été très curieuse de voir Monsieur tout le monde glisser du côté obscur.

Gaylord Kemp nous propose plusieurs nouvelles ayant pour titre, un titre de chanson.
Comme il l'explique lui-même, il s'en est inspiré pour imposer le rythme de chaque histoire.
Et je trouve que c'est une bonne idée de se laisser guider par une impulsion musicale.

Ce que j'aime le plus dans une nouvelle c'est la chute, l'auteur sait qu'il a peu de temps pour happer son lecteur et le final en est d'autant plus surprenant.
Dysfonctionnement de l'être ne fait pas exception, j'ai ressenti tout un tas d'émotions, la surprise, la jubilation, la peur, l'horreur et bien d'autres.

Je ne connaissais cette maison d'édition que de loin, voilà l'occasion d'approcher un de leurs livres, j'ai aperçu d'autres têtes connues, il faudra donc se pencher sur leurs publications, chers lecteurs.
Gaylord, lui, c'est une valeur sûre, je le suis dans ses différents styles d'écritures même en jeunesse.
Son livre est court et percutant, c'est tout bon pour moi et puis je ne le répéterais jamais assez, mais les nouvelles c'est mon dada.

Les différentes histoires sont pertinentes et retiennent l'attention au point qu'il est difficile de couper sa lecture en plein milieu d'une des nouvelles.
Il est question d'accident idiot, de meurtres prémédités ou non, mais surtout de cette frontière à ne pas franchir.
Celle qui, une fois de l'autre côté, fait de l'homme un monstre.
Les causes sont nombreuses et parfaitement exploitées, il y a le pétage de plomb dû aux brimades répétées... En fait j'en ai assez dit c'est à vous de jouer maintenant.






Nordiste de 35 ans, Gaylord Kemp a tenu pendant trois ans un blog spécialisé dans la littérature noire. Fort de cette expérience, il passe de l’autre côté de la page en écrivant des nouvelles. Les métiers du livre le passionnent et, en avril 2016, il devient responsable éditorial des éditions Aconitum. Il écrit également pour la jeunesse. 

mercredi 22 mars 2017

Un joueur de foot inattendu ! de Florence BRILLET et Anthony COCAIN



Florence BRILLET

Illustrations : 
Anthony COCAIN


Un joueur de foot inattendu !










4ème de couverture : 
Elzéard tire dans son ballon de football et brise le rosier de maman. Ce n'est pas de sa faute, c'est à cause d'une taupe géante...
Livre adapté aux enfants dyslexiques



Louisa, 7 ans :
J'ai reçu le livre "Un joueur de foot inattendu" en rentrant de l'école, je l'ai ouvert et je l'ai lu sans maman et quand elle est rentrée elle a dit : oh tu m'as pas attendu.

Elzéard est dans plusieurs livres et puisqu'il adore raconter des histoires, il parle d'une taupe qui joue au foot.
Et quand on croise une axtérixe (comprendre astérisque), il faut aller à la fin du livre, à l'avant dernière page.

J'aime pas trop le foot mais ça veut pas dire que j'aime pas les livres de foot.
Mais j'y joue quand même avec ma chienne Isia.
Elzéard a fait une bêtise et il ose pas le dire, tous les garçons font ça.
Si l'auteure a un garçon, il peut lui casser un carreau ou un rosier en jouant au foot.

J'ai aimé toute l'histoire, ça m'a fait rire.
L'écureuil il est beau, pas comme les autres et un peu plus beau.

La taille du livre est petite, je suis contente de faire découvrir des livres aux enfants et à ceux qui ont plus de mal à lire, je suis heureuse d'aider les autres.





Enfant, Florence souhaitait devenir « inventeur d’histoires » ! Aujourd’hui, Florence réalise son rêve et entraîne dans son imaginaire ses enfants et leurs amis qui testent ses inventions. Toujours complice avec les enfants, Florence intervient dans les écoles où elle anime des ateliers théâtre à partir de ses textes 








Graphiste, illustrateur et dessinateur BD freelance depuis 2007, j’ai été graphiste en agence de publicité de 2000 à 2007 après l’obtention du diplôme Graphisme publicitaire de l’école Pivaut (Nantes – 44). Je maitrise les logiciels Photoshop, Illustrator, Indesign, Xpress, After Effects… pour la réalisation de tous types d’outils de communication: flyers, plaquettes, catalogues, brochures, affiches, spots TV (LMTV, TV Nantes)… Mes spécialités restent l’illustration et la BD pour la communication mais aussi l’édition jeunesse ou scolaire (Hatier, Sedrap, Milan, Belin, GulfStream, FFBB, Cemoi, Renault, Castorama…)

lundi 20 mars 2017

Et tu vis encore de Corinne MARTEL







Corinne MARTEL

Et tu vis encore


IS Editions











4ème de couverture :
Alice, une jeune star de la chanson, a de mystérieux secrets qu’elle nomme le « Plan A ».

Marc, un écrivain de polars, appelle les siens le « Plan B ». En panne d’inspiration, il passe son temps à visiter des sites monstrueux qui troublent son équilibre mental.

Quant à Pierre, il réussit à obtenir la direction d’une nouvelle prison composée de trente-huit détenus très spéciaux : des tueurs en série enfermés à vie. Sur son bureau, une chemise grise, nommée le « plan C ».

L’atmosphère est bien trop angoissante pour ce si petit village du Vercors…

L'heure des choix ne serait-elle pas prématurée ? Ils le savent bien, la mise en place de leurs plans va bouleverser le cours de leurs vies et les conséquences seront irréparables.

Et vous, à leur place, qu’auriez-vous fait..?

Meurtres, secrets de famille, suspense… L’énigmatique thriller de Corinne Martel est un bijou de ruses et double sens qui ne laissera aucun lecteur indemne.





Alice est une adolescente peu ordinaire, elle a déjà vécu le succès, les concerts, les dédicaces et les grosses rentrées d'argent.
Henriette tient une boutique malgré son âge avancé.
Pierre ravi de prendre la direction d'une nouvelle prison dernier cri en matière de sécurité et de modernisme, se retrouve immédiatement confronté au suicide d'un de ses dangereux pensionnaires.
Les divers personnages ont tous un but commun, mais lequel?

L'auteure monte un suspense à peine supportable, on comprend que tout ne tourne pas rond et qu'il y a un problème dans la vie des personnages.
Les secrets de famille et les secrets tout court suffisent amplement à me faire saliver.
Des milliers de questions se mettent en place, j'ai eu l'impression de monter tout doucement au sommet d'un grand huit dans un parc d'attractions.

J'ai rencontré une Louisa et c'est tellement rare, nous aimons tous croiser les prénoms de ceux qu'on aime dans nos lectures.
C'est un joli prénom non ? Bon d'accord je me tais, c'est perso et je ne suis pas objective.

J'ai trouvé judicieux d'inclure un arbre généalogique pour présenter les liens des personnages entre eux.
Au moins tout est clair et un petit dessin au milieu du texte ce n'est pas désagréable, loin de là.

J'émettrais deux bémols sur ma lecture, le premier sur les descriptions très appuyées d'un tueur qui aime un peu trop les enfants. J'ai eu la nausée et oui c'est ma faiblesse.
Le deuxième concerne ce questionnement que j'ai trouvé fabuleux au début, mais qui dure un peu trop longtemps à mon goût. Je me suis sentie exclue de l'histoire pour le coup.
Il est évident que d'autres lecteurs ne s'arrêteront pas sur ces points, c'est très subjectif.

C'est un premier roman intéressant et je ne doute pas que le prochain sonnera à la perfection.





Passionnée par l'écriture, Corinne Martel est rapidement remarquée puis récompensée de nombreuses fois pour ses essais en poésie et littérature.

Après avoir réalisé ses études et obtenu ses diplômes dans un institut supérieur de gestion et de commerce, Corinne Martel embrasse une carrière orientée dans les jeux vidéos et activités pour enfants qu'elle exerce toujours à l'heure actuelle.

Fascinée par la littérature imaginaire, elle décide de s'inspirer de ses expériences ludiques pour écrire son premier roman, "Et tu vis encore" (IS Édition, collection "Sueurs glaciales", 2016), un thriller énigmatique doté d'un suspense et scénario à couper le souffle qui laisse entrevoir une carrière prometteuse.

page Facebook : https://www.facebook.com/Corinne.Martel.Auteur/ 


vendredi 17 mars 2017

Mör de Johana GUSTAWSSON






Johana GUSTAWSSON

Mör















4ème de couverture : 
Mör : adj. fém. En suédois, signifie « tendre ». S'emploie pour parler de la viande. 

Falkenberg, 16 juillet 2015. Sur les rives d’un lac, on retrouve le cadavre affreusement dépecé d’une femme. Ses seins, ses fesses, ses cuisses et ses hanches ont été amputés de plusieurs kilos de chair.
Londres, le lendemain matin. La profileuse Emily Roy est appelée sur les lieux d’une disparition inquiétante : l’actrice Julianne Bell a été enlevée à l’aube, et ses chaussures ont été retrouvées à proximité de chez elle, emballées dans un sac de congélation.
Ces deux crimes portent la signature de Richard Hemfield, le « tueur de Tower Hamlets », enfermé à perpétuité à l’hôpital psychiatrique de haute sécurité de Broadmoor. Dix ans plus tôt, il a été reconnu coupable du meurtre de six femmes et de celui de l’ancien compagnon de l’écrivaine Alexis Castells. Comment alors expliquer que ses crimes recommencent ?




Souvenez-vous de mon énorme coup de foudre pour Block 46, j'ai trépigné d'impatience de découvrir ce nouveau roman, qui en plus reprend les mêmes personnages.

Un corps est découvert, il s'agit du même procédé que Henfield, l'ignoble tueur en série rencontré dans Block 46.
Les questions que ça soulève sont inquiétantes et vu que ce dernier croupit derrière les barreaux d'un centre psychiatrique, il y a forcément un problème quelque part.
S'agit-il d'un copycat? D'un complice ?
Il va falloir trouver et vite, une mère de famille vient d'être enlevée.

Retrouver une expression de Johana Gustawsson dans la bouche d'un de ses personnages m'a arraché un grand sourire, d'un, parce que j'adore l'auteure et que ce flagrant délit est adorable et de deux, parce que le personnage en question est une prostituée.
Je tiens la preuve que Johana donne tout pour ses romans,  ça se ressent, l'implication est totale et en corrélation avec la réussite des romans en question.

J'ai trouvé une alternance entre l'enquête présente en Angleterre et en Suède et des meurtres perpétrés en Angleterre dans les années 1800.
Qu'est ce que j'aime cette ambiance glauque et sale des bas-fonds de Londres à cette époque, la référence à Jack l'éventreur est grisante.

Evoquer des tueurs en série me glace d'effroi et j'adore avoir peur.
Tout au long de ma lecture, je n'ai eu qu'une hâte c'est de me retrouver confrontée au monstre pour un face à face.
Avant ça, il a fallu le traquer...

Je ne veux pas vous parler de la particularité du tueur, je pourrais pourtant en faire un développement intéressant, car elle est cruelle et curieuse, mais je fais le choix de m'arrêter avant et de ne pas en dire trop.
Je peux néanmoins vous garantir une lecture haletante et addictive.

C'est un thriller plutôt dur, des femmes sont enlevées puis tuées.
L'auteure est parvenue à m'arracher des frissons sur les bras, j'ai senti une angoisse virulente, presque impuissante à intervenir.
Malheureusement, nous n'avons pas la main sur les événements et d'ailleurs il n'y aurait pas d'intérêt à suivre les jolies aventures des bisounours.

J'ai pu me rendre compte à quel point je suis attachée aux personnages, ce deuxième livre peut se lire comme un oneshot mais quand même, ce fut un bonheur de retrouver Alexis, l'écrivaine, qui tente de se reconstruire après le drame vécu, sans oublier sa mère qui est un spectacle à elle toute seule.
Emily, la mystérieuse et indéchiffrable profileuse.

Tendez les joues chers lecteurs, ce n'est pas une gifle que vous recevrez, mais plusieurs, je mets au défi quiconque de trouver le tueur.




Née en 1978 à Marseille et diplômée de Sciences Politiques, Johana Gustawsson a été journaliste pour la télévision et la presse françaises. Elle vit aujourd’hui à Londres, en Angleterre. 







dimanche 12 mars 2017

Carlton Heston, Panique sur la Tamise de Gaylord KEMP et Adeline KEMP

Gaylord KEMP

Illustrations : Adeline KEMP

Carlton Heston
Raton détective

Tome 1 : Panique sur la Tamise 

(Plus de 6 ans)




Résumé :
Londres, à l'époque de la révolution industrielle. Les policiers de Scotland Yard, dépassés par la montée de la criminalité, font appel au détective privé Carlton Heston et à son ami le docteur Suri pour les aider dans leurs enquêtes.



Louisa, 7 ans :
Au début, les personnages sont présentés, il y a Carlton, Suri, Pépite, Trompette et Herbert, j'ai pu savoir si c'était des méchants ou des gentils.
J'ai pu voir leur visage et quel animal c'est.

J'adore les suricates même si c'est méchant, oui ça griffe et ça mord très facilement, mais quand même celui-là "Suri", il fait des sciences comme moi à l'école et je veux être scientifique aussi.

Au milieu des pages il y a la tête de Pépite, c'est une souris et à chaque fois que je vois des pages sans sa tête, je l'attends et je tourne les pages.
Ça sert à apprendre des choses et à nous expliquer si on ne sait pas ce que c'est.
Il faut aller à la fin du livre pour regarder ce que ça veut dire.

Mon moment préféré c'est quand le chien Trompette (qui est policier) renifle, mais il n'a pas de flair, donc Carlton se moque de lui et c'est drôle.
L'enquête est bien et Carlton est rigolo avec sa tenue, les ratons c'est mignon comme les écureuils.
Et puis ils sont bizarres ces animaux parce qu'ils parlent comme sur les applications de ma tablette.

J'aime le prénom de la Reine Victoria.
J'aurais aimé rajouter un dauphin qui sauve le pays, un chat qui griffe tous les méchants ou un éléphant pour les écraser avec ses grosses pattes, mais j'ai adoré le livre et les personnages.

La fin est trop bien, elle m'a fait rire et j'ai hâte de voir la suite.
Est-ce que le prochain sera avec la tête de Pépite dessinée devant les mots difficiles ?
Je lui donne la note de l'infini tellement j'ai aimé.




Nordiste de 35 ans, Gaylord Kemp a tenu pendant trois ans un blog spécialisé dans la littérature noire. Fort de cette expérience, il passe de l’autre côté de la page en écrivant des nouvelles. Les métiers du livre le passionnent et, en avril 2016, il devient responsable éditorial des éditions Aconitum. Il écrit également pour la jeunesse.








Après avoir obtenu un BTS en communication des entreprises et un BTS en alternance comme assistante de gestion PME-PMI, j'ai décidé de m'adonner à ma passion.
Je suis graphiste pour la maison d'éditions ACONITUM depuis avril 2016. J'ai ainsi le plaisir de réaliser des couvertures pour des univers totalement différents, passant du roman noir à la littérature jeunesse ou la New Idyll (roman adulte).
Passionnée par le dessin et l'univers jeunesse, je réalise également des illustrations.

Curieuse et avide de créations, j'aime les défis artistiques !

vendredi 10 mars 2017

Ewa de Matthieu BIASOTTO









Matthieu BIASOTTO

Ewa










4ème de couverture : 
Elle s'appelle Ewa. Elle est particulière. Elle ne doit jamais se regarder dans un miroir. Jamais. Son don étrange est une malédiction qu'elle ne maîtrise pas. Son passé est difficile à porter. Il lui est impossible de partager son secret. Elle ne peut faire confiance à personne. Enfermée «pour son bien» à Miedzeska, dans une pension pour filles au cœur de la Pologne, Ewa survit entre humiliations et sévices. Elle serre les dents en rêvant d'évasion, mais personne ne s'échappe de cet internat. Alors pourquoi des filles disparaissent-elles sans laisser de traces ? Que deviennent-elles ? Et surtout, qui sera la prochaine ? Ewa ne doit jamais céder à l'appel des miroirs, elle le sait. Elle a juré. Et si la vérité se cachait dans son reflet ?




Je vois Matthieu Biasotto sur les réseaux sociaux depuis quelque temps déjà, alors quand l'occasion de le lire s'est présentée j'ai sauté le pas avec beaucoup de curiosité.

Ewa est une jeune polonaise, placée en pension suite à la mort de ses parents.
Son oncle, qui est à présent sa seule famille, demande à la directrice du domaine de faire disparaître tous les miroirs, Ewa ne doit jamais se regarder dedans...


Les premières pages semblent irréelles, je me suis demandée ce qu'il se passait, j'aurais eu envie d'arrêter la scène et les agissements de cet homme qui semblent flous.
J'aime beaucoup l'ambiance stricte et oppressante de ce pensionnat pour jeunes filles, il est digne d'une prison d'un autre temps avec des punitions qui ressemblent à de vraies tortures physiques et psychologiques.
C'est à vous glacer l'échine, c'est le cas de le dire, le choix de la Pologne comme milieu y contribue aussi.

Je suis soufflée par la beauté de certaines phrases, l'auteur vient de me réconcilier avec l'auto-édition.
Je dois l'avouer j'évite (sauf si je connais déjà) ce style de parution depuis que je suis tombée sur du très mauvais.
La raison est toute simple je suis très à cheval sur la qualité littéraire, je pense être assez intransigeante, mais on m'excusera j'ai tellement lu et défendu l'auto-édition, jusqu'à la boulette de trop.
Donc je dis merci à Matthieu Biasotto, oui merci c'était tellement bon, je me suis franchement posée la question pourquoi ce choix et j'ai eu la réponse en fin de roman.
Elle est respectable, mais je reste persuadée que ce n'est pas si mal de se faire dorloter par une maison d'édition et vu le talent découvert je conseille de tabler très haut si l'envie vient un jour.


Ewa a réussi à me couper le souffle, les scènes où le sang coule sont stupéfiantes, c'est bien dosé donc supportable sans aucun doute.
J'ai fondu de plaisir devant une telle lecture, quelle maîtrise.

Cette malédiction familiale avec les miroirs laisse entrevoir une aura de style fantastique, elle est tellement diluée dans le réel qu'il me semble l'avoir à peine ressentie.
Quand c'est bien fait, tout peut passer.

Pour un roman noir, on peut dire que c'est noir, délectable comme il le faut.
Matthieu Biasotto est un auteur à suivre c'est évident.






Je suis un auteur indépendant, j’ai fait le choix d’être libre. Mon écriture est accessible, parfois poétique. Ma plume peut être dure, j’assume. Je vis de mes choix. J’écris pour être lu, pour me mettre à nu. J’écris pour être Moi. J’aime m’essayer à des genres différents. J’écris tout simplement pour me faire plaisir. J’adore travailler la tension. La vitesse. Le souci du détail. J’éprouve un plaisir étrange à échafauder de nouvelles histoires. Je jubile à l’idée de manipuler l’esprit, au moins un peu. Pour moi, la plume est un moyen de m’ouvrir et de me connecter au monde. D’entrer dans les vies, dans les foyers, dans les discussions et dans les cœurs tout en repoussant les limites de mon imaginaire. Il n’y pas de plus beau métier.

Bienvenue chez moi : http://www.matthieubiasotto.com